A good friend is cheaper than therapy. =D

10 h : debout. C’était vraiment trop tôt pour un dimanche, qu’est-ce que je faisais réveillée à cette heure là sérieusement ? J’avais donc trainé dans mon lit pendant une heure après ce réveil bien trop matinal pour la marmotte que j’étais, et avais fini par me lever, lassée de paresser dans mon lit comme une grosse larve. De toute façon, j’avais des trucs à faire aujourd’hui. Je me levais donc et allais prendre un bon petit déjeuner avant de filer sous la douche. Une fois lavée, je me coiffais et me maquillais rapidement, pas besoin de me faire une beauté pour aller à l’hôpital, les enfants n’en avaient rien à faire de la tronche que j’avais. Avec eux, c’était un peu comme chez McDo : Venez comme vous êtes ! Ils n’en avaient rien à faire que je sois grande ou petite, mince ou grosse, avec des cheveux arc en ciel ou pas coiffée du tout. C’est ça qui était génial avec ces gosses, je les adorais. Une fois lavée et prête - j’avais pris mon temps afin de ne pas être trop en avance - j’avais été attraper ma guitare, il était midi et demi. Le temps de faire le chemin jusqu’à l’hôpital, je ne serais pas trop en avance.

Je pris un sandwich en chemin, ainsi qu’un café chez Starbucks. Je m’assis sur un banc non loin de l’hôpital le temps de le finir, et fini par rentrer dans l’hôpital. J’avais l’habitude de venir là maintenant et connaissais les lieux. Je me rendis donc à l’endroit où se trouvaient les enfants malades et qui passaient des mois à l’hôpital à cause de maladies graves. Ils aimaient venir m’écouter jouer, chanter avec moi… Et je reçu un accueil chaleureux, comme chaque fois. Je les tirais de la monotonie de leur quotidien à l’hôpital, et cela ne pouvait leur faire que du bien. J’y passais deux bonnes heures, jouant des morceaux qu’ils m’avaient demandé ou que j’avais moi-même choisi, chantant avec eux, discutant de tout et de rien. Le temps était passé tellement vite que je du les saluer précipitamment, ayant promis à Maxence, un ami, de le rejoindre à la plage. J’avais donc salué les enfants et les médecins du service, puis m’étais dépêchée de rentrer chez moi. J’y avais déposé ma guitare, et enfilé mon maillot sous la robe blanche que je portais. En effet, nous avions rendez vous à la plage, et je préférais prévoir le maillot, au cas ou. Fourrant une serviette - ca peut toujours servir - dans mon sac, ainsi qu’une bouteille d’eau, de quoi grignoter et, bien sur, mon appareil photo que je trainais partout.

Habitant au bord de la plage, dans la maison de mes grands parents dont ma mère avait hérité, il ne me fallu pas longtemps pour me rendre au point de rendez vous. La plage était peuplée de surfeurs, de gens bronzant au soleil où jouant au beach volley. Il y avait beaucoup de monde, dont des étrangers. Je reconnu de l’espagnol, du portugais, du Français… Oui, Hawaii était un aimant a touriste. Je me sentais tout de même un peu ridicule au milieu de toutes ces filles au corps de rêve qui trainaient sur la plage, j’avais l’impression d’être un éléphant dans un magasin de porcelaine. J’adorais la plage, mais encore plus quand elle était déserte, avec seulement le son des vagues, quelques joggeurs, le sable se faufilant entre mes orteils, et le calme… Mais un peu d’animation, c’était bien aussi, et de toute façon, dans un endroit comme Honolulu, il fallait aimer ça, sinon vous pouviez déménager ! Je fini par reconnaitre Maxence, plus loin dans l’eau, en train de se baigner. Ne portant plus mes chaussures, j’allais me mettre les pieds dans l’eau. Il fallu un moment pour que Maxence me remarque, et quand ce fut le cas, il se dirigea vers moi. Torse nu, je ne pu que remarquer à quel point il était bien foutu, quand même. Bah quoi, nous n’étions peut être qu’amis, mais si j‘ai des yeux, c’est fait pour regarder non ? Qui cracherait sur un garçon au cheveux châtain, yeux bleus, et plutôt du genre musclé ? Pas que je craque pour lui, mais il faut dire ce qui est, non ? « Heyy salut, comment tu va cet après-midi ? » Me demanda-t-il en arrivant près de moi. J’avais rencontré Maxence il y a quelques mois déjà, j’étais arrivée depuis peu de temps à Hawaii, et il m’avait beaucoup aidée à surmonter ma rupture avec Maxim, mon ex. Cela nous avait beaucoup rapprochés, et nous étions devenus de très bons amis. Je passais beaucoup de temps avec lui, et c’était toujours de bons moments. « Ca va, et toi ? Tu fais trempette à ce que je vois. » Répondis-je avec un sourire, avant d’ajouter. « Désolée pour le retard, j’étais avec les gamins à l’hôpital, et j’ai pas vu le temps passer. »