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| The past is never dead. It's not even past - MAXIM | |
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| Sujet: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Dim 3 Avr - 2:08 | |
| The past is never dead, it is not even past. A cette heure là, la majorité des surfeurs et des touristes avaient déserté la plage. C’était mon moment préféré pour m’y rendre, profiter du temps un peu moins chaud qu’en milieu de journée, et du coucher du soleil. La plupart des gens étaient partis manger, mais moi j’avais juste attrapé un sandwich et une bouteille de coca dans un snack du coin, avant de me rendre sur la plage. Quand il n’y avait personne, c’était génial. Et il n’y avait pas mieux pour réfléchir, le silence juste brisé par le son relaxant des vagues, les cris des oiseaux marins, et les discussions des surfeurs en train de ranger leur matériel dans leur pick up avant de rentrer chez eux après une bonne journée. Plus de cris d’enfants, de gens qui courent dans tous les sens - sic e n’est les joggeurs qui comme moi profitent du temps un peu plus frai et de la tranquillité de l’endroit pour courir un peu. Il m’arrivait de venir courir sur la plage, mais ce soir je n’en avais pas vraiment envie. Il était bientôt 22h, le soleil était en train de se coucher à l’horizon, et j’étais trop bien posée pour me lever.
J’avais sorti mon téléphone portable, et m’en servait pour écouter la musique, assise dans le sable à regarder les vagues. Un peu plus loin, par delà l’océan, se trouvait l’endroit où j’avais grandi. Mon père. Mes anciens amis avec qui je n’avais pas vraiment gardé contact. Et mon ex petit ami, que j’avais laissé en plan sans explications quelques mois plus tôt. J’étais tombée enceinte et n’avait pas réussi à le lui dire car quand j’étais allée le voir pour le faire, il était tellement saoul que nous nous étions disputé violemment, au point de rompre. J’avais du dire adieu en même temps à mon petit ami, mon meilleur ami pour qui j’avais toujours été là, et 2 jours plus tard, à ce bébé que je portais alors en moi. J’avais avorté, ne me sentant pas la force d’élever un enfant moi-même; De subir le regard des autres, de ne pas pouvoir profiter pleinement de ma jeunesse comme tous les gens de mon âge. J’avais quitté la Californie, et avait retrouvé ma mère à Hawaii, île dont elle était originaire et qu’elle avait rejointe après son divorce d’avec mon père. Entre cet échec de leur mariage, et comment avait terminé mon histoire avec Maxim, autant vous dire que je n’avais plus vraiment foi en l’amour. C’était le moins qu’on puisse dire. Les histoires d’amour finissent mal. C’est bien connu non ?
Le seul regret que j’avais concernait cet enfant. Je l’avais tué, et je ne pouvais m’empêcher de le regretter. Enfin, une partie de moi le regrettait. Je me sentais coupable, bien que je sache que j’aurais été bien incapable d’élever seule un enfant. Mais je l‘avais tout de même tué, et je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce que serait ma vie si cet enfant était toujours là. Je ne serais probablement assise ici même, sur cette plage de Waikiki, a regarder la mer. Je serais plutôt occupée à vérifier que ce petit ange dorme bien tranquillement avant de ranger les affaires qui trainaient à travers mon appart’, faire la lessive et le ménage que je n’avais pas pu faire dans la journée parce que j’avais du m’occuper de cet enfant. J’ignorais si c’était un garçon ou bien une fille, et je préférais que ça reste ainsi. Cela m’éviter de le rendre trop réel, de lui donner ou plutôt de lui imaginer un visage… Il restait seulement une notion abstraite, un petit être qui avait été tué avant même d’avoir pu découvrir le monde. Mais quand on regarde le monde, on peut se dire qu’il ne loupe finalement pas grand-chose.
Je laissais échapper un sourire, et mis mes lunettes de soleil. Le soleil était bas et me brûlait les yeux, alors j’étais bien contente de les avoir emmenées. De toute façon, à Hawaii, il faut toujours prévoir une paire de lunettes de soleil, car le temps y est radieux la majorité du temps. C’était vraiment une île magnifique, agréable. J’aimais vivre ici, dans ma petite île isolée au bout du monde. C’était reposant, en tout cas quand il n’y avait pas trop de touristes. Mais elle était aussi animée qu’elle était reposante. C’est ce qui la rendait si géniale, ici, vous pouvez autant vous relaxer que vous amuser, faire du sport que découvrir des paysages magnifiques. Mon regard fut attiré par un joggeur qui passait le long de la mer et je suivais sa course des yeux tandis qu’il passait au loin, toujours perdue dans mes pensée et prêtant peu attention à ce qui se passait autour de moi.
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Dim 3 Avr - 20:31 | |
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Until you're mine, I have to find a way to fill this hole inside . I've got to fight without you here by my side, until you're mine not gonna be even close to complete. I won't rest until you're mine, mine… | Hawaii. Ile magnifique n’est ce pas ? On l’imagine comme dans nos rêves, eh bien croyez moi ca y ressemble. Tout est magnifique ici, les plages, la ville, le couché de soleil. Même le temps y est paradisiaque. J’aurais vraiment eu l’impression de rêver si je n’avais pas tout ces émotions en moi. Tout ce que je ressentais en ce moment rendait ce paysage moins beau, moins irréel. Posé dans le sable, regardant le couché de soleil je ne cessé de penser a pleins de choses. En particulier a ce que je vivais depuis trois ans. A ce que je vivais depuis que mes sœurs avaient quittés la maison, depuis que mon père avait perdu son travail. A la suite de ca, la cauchemar avait commencé. Mon père avait fini par me dire que tout était ma faute, que je n’étais qu’un bon a rien, un tapette, parce que j’étais sortie avec un garçon. Puis il c’était mis a ma frapper, comme si le rabaissement continu ne suffisait pas il c’était mis a me gifler les premières fois, puis cela était devenu plus dur. Mais personne ne voyait rien, personne ne semblait s’inquiéter. Personne ne semblait remarqué que je ne parlais plus, que j’allais mal. J’aurais voulu porter plainte, appelé au secours mais je n’avais pas le droit, je ne pouvais pas. Je connaissais mon père et ces menaces était réel, je l’avais vu dans ses yeux. J’avais peur, cela faisait trois ans que je vivais dans la peur continu. J’avais même fini par penser que je préférerais mourir plutôt que tout ca continu. Je m’étais alors mit a m’automutiler. Je ne supportais plus tout ca, je n’avais plus confiance en moi, j’avais fini par croire tout ce qu’Alaric ne cessait de me répéter alors qu’il me frappait. Je n’avais plus le droit de sortir, de jouer de la musique, de faire du bruit, sous peine de me faire frapper. Ma mère n’avait jamais rien remarqué ou du moins rien de la vérité. Elle croyait mes mensonges, ceux que je disais en disant que je m’étais battu au lycée alors que c’était faux. Jamais je n’avais aimé la violence, surtout avec ce que me faisait subir mon père. Mais des tonnes de questions se tournaient dans ma tête. Pourquoi moi ? Qu’est ce que j’avais fais de mal ? Pourquoi me détestait-il a ce point ? Il avait réussit, en moins de trois ans a me détruire, et il continuait de le faire. Ses gestes envers moi étaient de plus en plus violent. Si bien que cinq jours plus tôt j’avais fini a l’hôpital. Au résultat j’avais, un sourcils avec des points de suture, un œil au beurre noir, une plaie a la lèvres, des bleus partout dont un énorme sur le torse, deux cotes ainsi que le bras de cassés. Rien que ca n’est ce pas ? Je n’arrivais pas a me sortir de la tête le visage d’Alaric se soir la, son sourire mauvais sur les lèvres, en train de rire. Je le haïssais, tout ce que j’aurais voulu c’est qu’il meurt, ou qu’il se fasse arrêter. Mais je n’avais pas assez de courage. J’en avais encore moi depuis qu’elle était partie, depuis qu’elle m’avait laissée tomber alors qu’elle était la seule a m’aider.
Je parle de Kalei, ma meilleure amie et mon ex petite amie, elle avait toujours été la seule la pour moi. Je l’a connaissais depuis des années, elle avait toujours été la première a m’aider, a me faire rire, a me réconforter. Mais depuis trois ans, depuis que j’avais changée c’était moins simple. Même elle n’avait jamais su ce qui ce passé avec mon père, même elle n’avais jamais su pourquoi des fois je loupé des semaines de cours. Elle avait essayée de le savoir, étant plutôt têtue dans son genre, mais l’étant moi aussi je ne lui avais jamais dis la vérité. Jamais elle ne le serait d’ailleurs. Je ne devais pas en parler. Je ne pouvais pas. Puis un jour, après une grosse dispute, elle était partie, elle avait quittée la ville, sans jamais un appel, ni même un au revoir. Je n’avais pourtant jamais cessé de penser a elle. Au contraire, plus les jours avancés et plus elle me manquait. Les nuits –pratiquement toutes le nuits d’ailleurs- ou je n’arrivais pas a dormir c’est a elle que je pensais. Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi m’avait-elle laissée tomber ? Je ne pouvais m’empêcher de lui en vouloir de m’avoir laissée tomber. J’aurais pourtant aimé la revoir, la serrer contre moi, lui dire qu’elle m’avait manquée. Je savais que sa mère vivait a Hawaii et c’était une des raisons pour lesquelles j’étais venue ici. Cela faisait sept long mois que je ne l’avais pas vu, que je n’avais pas entendue sa voix… Rien.
En ayant marre de rester assis la, dans la sable je fini par me lever. Je mis, par habitude, ma capuche sur ma tête, pour cacher l’état de mon visage. Je marchais le long de la plage, pensant a elle, a ma mère que j’avais laissée seule avec mon père. Je ne pouvais m’empêcher d’être inquiet même si je savais qu’Alaric ne lèverait jamais la main sur elle. Je vis alors une silhouette, seule, assise dans le sable. Etant donné qu’elle était assis prés du passage pour sortir de la plage je me dirigeais vers elle. Mais ce fut a ce moment la que je l’a reconnu. C’était Kalei… Je sentis mon cœur rater un battement, elle était chez sa mère, a Hawaii, voila ou elle était partie. Je ne savais pas comment réagir, allait lui parler ou l’éviter ? Lui en voulant vraiment je fini par opter pour la deuxième option, seulement son regard croisa le mien. Je su alors qu’elle m’avait reconnu. Sans un mot je me mis a la contourner, ne sachant pas si elle me rattraperais ou non.
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Dim 3 Avr - 22:55 | |
| The past is never dead, it is not even past. J’aurais du emmener mon appareil photo. J’aurais pu faire une magnifique photo du coucher de soleil, la lumière était splendide, les couleurs, le paysage… Mais je ne l’avais pas pris. Ne pouvant pas louper cette occasion de photographier un superbe coucher de soleil Hawaiien, je pris mon bon vieux BlackBerry et pris une photo du soleil qui se couchait au loin, sur le Pacifique, ses rayons se reflétant sur la mer calme et les vagues venant s’échouer sur la plage de sable blanc. Hawaii était vraiment une île paradisiaque, mais parfois, la pluie me manquait ici. Il pleuvait déjà rarement en Californie, ici c’était encore pire. Je ne me plaignais pas du beau temps, non ne croyez pas ça. Seulement sortir dehors sous la pluie dans mon jardin me manquait parfois. On n’est jamais content de ce qu’on a de toute façon. Donnez nous du soleil, on réclamera de la pluie. Et si on a de la pluie, on vous demandera un peu de soleil. Nous sommes d’éternels insatisfaits, je n’exagère pas en disant ça. Jamais contents !
Scrutant la plage, je remarquais un jeune homme qui venait dans ma direction, mais probablement pas vers moi particulièrement vu que je me trouvais près de l’accès au parking et à la rue qui bordait la plage. En le voyant je ne pu m’empêcher de penser à Maxim. Lui aussi portait tout le temps un sweat a capuche, avec la capuche sur la tête. Et le beau temps ne ‘lavais jamais empêché de mettre sa capuche. Je m’étais toujours demander comment il pouvait supporter son sweat alors que j’étais en petit débardeur et mourrais déjà de chaud. Il devait être monté de travers.
Je suivis machinalement le jeune homme du regard et alors qu’il s’approchait, la lumière éclaira son visage malgré sa capuche. Son arcade sourcilière portait plusieurs points de suture, il avait un œil au beurre noir, et la lèvre blessée également, mais malgré ça, je le reconnu immédiatement : Maxim. Mon cœur rata un battement : que faisait-il là, à Hawaii ? Que lui était-il arrivé pour que son visage soit autant amoché ? Il me regarda aussi, et je vis a son regard qu’il me reconnaissait aussi. 7 mois que je ne l’avais pas vu, 7 mois sans nouvelles… Il me regarda un moment, mais se détourna et s’éloigna sans me prêter davantage attention. Je ne voulais pas le voir, j’avais envie de fuir, sauter dans le premier avion et partir loin d’ici, fuir à nouveau. Mais au fond, je voulais le voir. Je voulais savoir ce qu’il faisait là, et pourquoi son visage était tellement mal en point. Sa démarche raide me faisait penser que ce n’était pas le seul endroit blessé de son corps, s’était-il battu ?
J’hésitais, et fini par glisser mon téléphone dans ma poche de jean, avant de venir vers lui : « Maxim ? » Demandai-je, pas vraiment sure que ce soit lui. Il ne s’arrêtait pas mais au lieu de me faire penser que je me trompait de personne, je n’en était que plus sure que c’était bien lui. Je le rattrapais et lui barrai la route, m’arrêtant devant lui, si près qu’il manqua de me rentrer dedans « Qu’est-ce qui est arrivé à ton visage ? Et qu’est-ce que tu fais ici ? » Demandai-je.
Je n’étais que moyennement à l’aise, mais comme d’habitude, je n’en perdais pas mon apparente assurance, et ma grande gueule. J’avais décidé de le rattraper, j’assumais maintenant, même si ma façon de l’aborder pouvait sembler légèrement abrupte après ce qui s’était passé entre nous. Mais malgré les mois qui étaient passés, les garçons que j‘avais fréquentés ici à Hawaii, le soir quand je n‘arrivais pas à dormir, c‘était à lui que je pensais. A lui, à nous… Au petit ange que nous aurions pu avoir. Seulement ça je ne comptais pas lui dire.
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Dim 3 Avr - 23:50 | |
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Until you're mine, I have to find a way to fill this hole inside . I've got to fight without you here by my side, until you're mine not gonna be even close to complete. I won't rest until you're mine, mine… | Je n’avais jamais compris, ni sur pourquoi Kalei était partie. Je n’avais jamais su ce que j’avais fais de travers. J’avais l’impression d’être coupable de son départ, que quelque chose c’était passé entre nous et qui l’avait déçue ou blessée je ne sais pas trop. Mais au final c’est moi qui avais été blessée qu’elle s’en aille comme ca. C’est moi qui, alors que j’avais besoin d’elle, m’était retrouvé seul. Suite a son départ je n’avais plus eu nulle part ou aller quand je voulais fuir chez moi. Je n’avais plus eu personne avec qui me changer les idées, plus personne avec qui je pouvais discuter de tout et de rien. En fait j’avais perdue la seule amie que j’avais eu. Je n’avais pourtant cesser de me demander pourquoi. Je n’avais jamais cesser de penser a elle, de me demander ou elle était, ce qu’elle faisait, comment elle allait. Bien sur je lui en veuille vraiment je n’avais jamais cesser de l’aimer, je ne pouvais pas l’oublier. Je n’arrivais pas et au fond je ne voulais pas. J’espérais vraiment la retrouver un jour, que tout s’arrange, qu’on puisse être heureux. Et ce qui serait encore mieux c’est que se soit loin de ‘chez moi’, loin de mon père. Je n’avais plus envie d’avoir quelque chose a voir avec lui. J’avais envie de commencer une nouvelle vie, sans lui, sans les personnes qui pourrait me faire du mal. Je voulais être au prés de mes sœurs, de Kalei. Je ne voulais plus vivre cette enfer. Cela faisait trois ans que je faisais des cauchemars, que je dormais très mal la nuit. Je donnerais n’importe quoi pour ne plus avoir peur, pour pouvoir dormir une nuit correctement. Pour pouvoir retrouver celui que j’étais avant. Je n’en pouvais plus de vivre tout ca. Que feriez vous a ma place ? Sachant que votre père a des amis dans la police, qu’il peux jouer l’agneau doux devant les autres. Il aurait pu être schizophrène ca aurait été la même chose. Il paraissait tellement innocent avec ses amis, tellement gentil, tellement père parfait. Mais au fond ce n’était qu’un monstre, un malade. J’avais essayé de me défendre, mais mon père était plutôt balaise et j’étais plutôt pas très costaud. J’essayé de me défendre de temps en temps mais je finissais souvent dans un état pire que si je me laissais faire.
Ne voulant plus penser a tout ca j’avais essayé de me sortir ca de la tête tout en marchant dans le sable. La sensation du sable sous mes pieds étaient apaisante, le soleil sur la peau me faisait du bien. Pour le première fois depuis trois ans j’avais l’impression d’être… Bien. D’être en sécurité, ici bien loin de ma Californie natale. Je m’apprêter a sortir de la plage quand je l’a vit… Kalei. Elle était tellement belle, encore plus que dans mes souvenirs. Ses cheveux noirs tombant sur ses épaules en formant de légère boucles souple, ces beaux yeux marrons, souligné d’un léger maquillage. Mon cœur se serra mais je la contourna pour sortir. « Maxim ? ». Je ne répondis rien et continua de m’éloigner. Je ne voulais pas lui parler. Je lui en voulait de m’avoir laissé tomber. De m’avoir laissé tomber alors que c’était devenir de pire en pire avec mon père. Je continuais de m’éloigner mais Kalei vint se placer devant moi. Marchant toujours je manqua de lui rentrer dedans. Je m’arrêtais alors, me retrouvant a quelques centimètres d’elle. « Qu’est-ce qui est arrivé à ton visage ? Et qu’est-ce que tu fais ici ? ». Elle s’inquiétée, je le voyais sur son visage, mais je ne savais pas comment réagir. Je ne savais pas si je devais lui dire que je lui en voulait ou faire comme si de rien n’était. Je me reculais légèrement, trouvant cette proximité avec elle bizarrement gênante et étouffante. « Rien… C’est rien… Puis en quoi ca t’intéresse toute façon… T’en a rien a foutre de moi… ». Je ne lui avais pas dis pourquoi j’étais la. Je n’allais pas lui dire « je fuis mon père qui me frappe depuis trois ans ». Je ne comptais pas lui parler de la vérité parce que je savais que je serais obligée d’y retourner dans quelques semaines. Je n’étais pas majeur. C’était ca ou mon père viendrait me chercher avec les autorité surement. Pendant quelques semaines sont défouloir allez lui manquer pas vrai ?
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Dim 10 Avr - 21:19 | |
| The past is never dead, it is not even past. Maxim… Je n’aurais jamais cru tomber sur lui, pas aujourd’hui, pas ici… Et je ne le voulais pas. Je ne voulais pas avoir à lui rendre des comptes, je ne voulais pas souffrir de sa présence, je ne voulais pas avoir encore me disputer avec lui… Mais je souffrais de son absence, même si bien sur je ne l’admettrais pas de si tôt. J’avais eu mes raisons pour décider de partir. A part mes parents, personne ne les connaissait, mais j’avais eu besoin de changer d’air, d’aller voir ailleurs pour me remettre de cette rupture, de la perte à la fois d’un petit ami, mais aussi de mon meilleur ami, et de ce bébé que j’avais tué sans lui laisser une chance de voir le monde un jour. Ce départ m’avait fait du bien, même si bien sur parfois je le regrettais. J’imaginais comment ma vie aurait pu être si certains de mes choix avaient été différents. Si j’étais restée à Newport… Si j’avais gardé ce bébé… Si Maxxie et moi nous étions remis ensemble… Mais avec des si, on en ferait des choses n’est-ce pas ? Quelque part, je regrettais d’avoir décidé d’avorter, j’aurais voulu connaitre ce bébé, le voir grandir… Mais c’était trop tard maintenant, et ce choix était un que jamais je ne pourrais modifier. Jamais je ne pourrais réparer les dégâts.
Mais Maxim était là et si je le souhaitais, je pouvais renouer avec lui. Bien sur, pour le moment ce n’était pas le cas, je voulais juste le fuir, partir loin de lui, quitter Honolulu et ne pas faire demi tour. Mais la fuite était-elle une bonne solution ? Et a la vue du visage amoché de Maxim, caché sous sa capuche, cette idée quitta mon esprit, remplacée par un autre sentiment : l’inquiétude. Que lui était-il arrivé pour être dans un état pareil ? Je l’avais toujours trouvé beau, et son visage avait changé , même en ne tenant pas compte de ces blessures. Je le trouvais toujours aussi beau… Mais ces blessures ne sortaient pas de nulle part, et mon instinct m’avait poussée à le rattraper, lui barrant la route. Il se trouvait à quelques centimètres de moi lorsque je le forçai à s’arrêter, et cette proximité me mettait quelque peu - ok, carrément - mal à l’aise. « comme avant » ne pu-je m’empêcher de penser. Nos visages, nos corps tout près l’un de l’autre… Mais aujourd’hui, c’était différent, car nous nous n’étions pas vus depuis des mois, car j’étais partie sans dire au revoir, du jour au lendemain, car nous avions rompu… Maxim recula avant de répondre à ma question. Malgré mon malaise, j‘avais gardé tout mon aplomb et mon apparence - j’ai bien dis apparence - sûre d’elle. Au fond, j’étais déstabilisée par sa présence, sans pouvoir me l’expliquer. J’avais tellement prétendu l‘avoir oublié que j’avais fini par m’en convaincre moi-même. « Rien… C’est rien… Puis en quoi ca t’intéresse toute façon… T’en a rien a foutre de moi… » Me dit-il après s’être reculé. Je ne pouvais aps lui reprocher de réagir de la sorte. C’était ma faute. Mais si il croyait que j’allais baisser els bras comme ça, il se méprenait totalement. Sur ce point, je n’avais pas changé, j’étais incroyablement têtue. « On a été amis pendant des années alors tu peux pas dire ça Maxim. Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu t’es battu ? » La prochaine question sur ma liste, lorsque j’aurais enfin eu ma réponse à celle là, serait « qu’est-ce que tu fais ici ? » Bien sur, ses sœurs vivaient ici, il ne venait peut être qu’en visite et serait reparti d’ici quelques jours. J’avais déjà croisé Callie, sa grande sœur, et d’ailleurs alors que nous avons été amies par le passé, elle ne m’apprécie plus beaucoup aujourd’hui. En même temps, j’ai fais du mal à son frère, alors comment pourrait-il en être autrement ?
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Lun 11 Avr - 19:46 | |
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Until you're mine, I have to find a way to fill this hole inside . I've got to fight without you here by my side, until you're mine not gonna be even close to complete. I won't rest until you're mine, mine… | Tout ce que j’aurais voulu c’est que tout s’arrête, que ce cauchemar s’arrête, ou alors que j’y reste un fois pour toute. J’aurais préféré y rester plutôt que tout ca continue. C’était pourquoi j’étais partis, seulement je savais que Alaric serait capable de prévenir la police, de dire que j’avais fugué, juste pour me retrouver, pour pouvoir a nouveau continuer a m’humilier, a me frapper. Je n’arrivais pas a croire que mon père était devenu comme ca. Celui avec qui je passais des heures quand je n’étais qu’un enfant. J’avais toujours beaucoup admiré Alaric, mais depuis trois ans rien de ce qu’il ne faisait n’était un exemple pour moi. Au contraire. J’aurais voulu que quelqu’un soit témoin, que je puisse me sortir de tout ca, mais la seule solution que j’avais trouvé c’était fuir en sortant de l’hôpital, j’étais partie en pleine nuit, sans même avoir l’autorisation des médecins. J’avais laissé un mot a ma mère dans la boite aux lettres, mon père ne cherchait jamais le courrier, et j’étais partie avec le première avion qui partait pour Hawaii. Je n’avais jamais voulu abandonné ma mère, mais elle comprendrait surement un jour pourquoi j’avais fais ca. Puis en venant a Hawaii je savais bien que je ne serais pas seul. J’avais mes sœurs. Isobel ne serait surement pas contente de me voir, mais j’espérais que Callie le serait au moins. Izzie et moi avions étaient proches quand nous étions petits, elle avait toujours adoré s’occuper de moi étant donné qu’elle avait six ans de plus que moi. Mais alors que j’avais quatorze ans j’ai commencé a sortir avec Nate, le meilleur ami d’Izzie, depuis ce jour la Isobel, m’en avait voulu et durant les plusieurs mois, presque un an, ou j’étais sortie avec Nate, elle m’en avait fait baver. Elle n’avait jamais supporter le fait que j’ai pu aimer son meilleur amie. Aujourd’hui c’était toujours la même histoire, elle m’en voulait toujours, bien que cela faisait trois ans que Nate et moi avions rompus et que ne nous n’étions plus qu’amis. Nate était resté un ami très proches et il avait essayé de parler a Izzie mais jamais il n’avait réussit a lui faire nous le pardonner. Mais heureusement j’avais toujours, et j’aurais toujours Callie. Elle avait toujours été la pour moi depuis toujours. Des fois même, on nous prenait pour des jumeaux, surement du fait que nous étions blond, qu’on se ressemblait et qu’on avait souvent été collés ensemble.
C’est d’ailleurs a elle et Kalei que je pensais en marchant sur la plage se soir. Kalei… Un prénom qui me faisait mon cœur se serrer. Je l’aimais, malgré tout ce qu’il avait pu se passer je savais que jamais je ne pourrais l’oublier totalement. Je savais qu’elle ferait toujours partit de moi, de ma vie. Certes elle avait rompu et elle était partit, certes je lui en voulais, mais au fond je serais capable de lui pardonner d’être partit. Je serais prés a lui laisser une chance, même si c’est peut être moi qui devait mériter une deuxième chance. J’avais surement fait quelque chose aussi pour qu’elle romps. Mais se soir la, en la croisant, le fait que je lui en voulais été plus fort. Elle m’avait bloquée le passage et mal a l’aise je me reculer de quelque pas. J’étais déstabiliser qu’elle paraisse si sur d’elle. « On a été amis pendant des années alors tu peux pas dire ça Maxim. Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu t’es battu ? ». Je ne comptais pas lui dire la vérité, je ne pouvais pas. Après tout je lui cachais ca et mon automutilation depuis trois ans alors je n’allais surement pas lui dire maintenant. Elle allait me dire de porter plainte, de ne pas rentrer chez moi, mais je ne pouvais faire ni l’un, ni l’autre. Et puis au fond j’avais peur qu’il s’en prenne a ma mère, bien qu’il ne l’ai jamais touchée, je ne pouvais pas la laisser seul avec ce malade. Ignorant les questions je pris la parole, la regardant. « Je peux pas dire ca ? Pourtant c’est toi qui t’es barrée Kalei. C’est toi qui… Qui m’a laissé tomber alors que j’avais besoin de toi… ». Faible, j’étais faible voila ce que j’étais. ‘Un véritable homme ne pleure pas’ m’aurais dit mon père. Pourtant la voir en face de moi, savoir qu’elle m’avait laissé tomber alors que depuis que mon père avait commencé a me frapper ca avait toujours été un secours elle m’avait laissé. Puis je ne savais pas comment j’avais pu croire en nous deux. Je ne savais pas comment j’avais pu croire qu’une fille comme elle, voudrait d’une merde comme moi. Vous vous rendais compte de ce que mon père avait réussit a faire de moi ? Reculant encore, prés a fuir, a partir en courant, même si je n’en avais pas envie je repris la parole, mais celles-ci furent destinée a moi seul. « Toute façon comme j’ai pu croire que tu resterais avec une merde comme moi… Je… Je suis rien, juste un… Un bon a rien… ».
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Mar 19 Avr - 19:56 | |
| The past is never dead, it is not even past. Revoir Maxim, ici, à Honolulu, n’avait jamais été dans mes plans. Pour moi, lorsque j’étais partie de Newport, c’était pour ne plus le voir. C’était pour ne pas que tout là bas me rappelle le passé, le garçon que j’avais aimé, et qui avait été mon meilleur ami pendant des années. C’était pour ne plus penser à ce bébé que j’avais tué sans qu’il ait plus voir le monde, pour ne pas que ces souvenirs me reviennent sans cesse, que cette culpabilité ne me torture pas. Mais Maxim avait débarqué, et j’ignorais pourquoi. Cela faisait des mois que je ne l’avais pas vu, et il avait changé, mais je l’aurais reconnu entre mille. Il venait probablement voir ses sœurs, qui vivaient elles aussi à Hawaii. Ou peut être lui avaient-elles dit que je vivais ici, vu que je les avait croisées à plusieurs reprises. Ou alors il l’avait deviné par lui-même, sachant que ma mère était repartie vivre sur son île natale après son divorce d’avec mon père.
Et c’est ce que j’avais fait après ma rupture avec Maxim. Telle mère telle fille. J’étais née à Hawaii, bien que je n’y ai jamais vécu, et après ma rupture et mon avortement, c’était là bas que j’étais partie me réfugier, auprès de ma mère et dans un endroit où, je le pensais en tout cas, rien ne me rappellerais mon passé. Mais le passé ne disparait jamais, et même dans un lieu différent, il y aura toujours des choses pour nous le rappeler. On ne peut pas tout effacer juste en déménageant. Newport me manquait, mais tout de même, je me sentais bien à Hawaii. A la fois calme et animée, excitante et reposante, la ville d’Honolulu et ses environs avaient beaucoup à offrir à ses habitants. C’était mon petit paradis du bout du monde.
Je me trouvais face à face avec Maxim, le regard levé vers son visage amoché. Que lui était-il arrivé ? Je l’ignorais, mais j’aurais bien aimé le savoir. Si il s’était battu, c’est qu’il n’avait pas changé. Combien de fois par le passé s’était-il retrouvé amoché après une bagarre ? Je n’aurais su le dire, mais c’était arrivé un bon nombre de fois. Encore un de nos sujets de dispute, le soir de notre rupture. Je ne lui avais pas laissé le choix que de m’écouter. Puisque je lui avais barré le chemin. Il croyait que je ne m’intéressait pas à lui, c’était faux. Le voir comme ça ne me plaisait pas le moins du monde. Le fait que je l’avais laissé en plan à Newport, partant comme une véritable voleuse, n’avait rien à voir avec le fait que je n’en avais rien à faire de lui. C’était faux, nous avions été amis pendant des années, et on n’efface pas ça d’un coup. Même avec la meilleure volonté du monde, c’était impossible. Je parlais en connaissance de cause : j’avais essayé !
« Je peux pas dire ca ? Pourtant c’est toi qui t’es barrée Kalei. C’est toi qui… Qui m’a laissé tomber alors que j’avais besoin de toi… » Prends ça Ka’… Oui, je l’avais méritée celle là, il faut l’admettre. J’étais celle qui l’avait laissée tomber, mais lui aussi avait des torts dans l’histoire, je n’étais pas la seule. Je n’en pouvais plus de le voir drogué, bourré, à se battre et à m’ignorer dès qu’il était pleins, tellement que lorsque j’avais voulu lui dire que j’étais enceinte, ça avait fini par une rupture, sans que je n’ai réussi à lui annoncer. Il l’ignorait toujours. « J’avais mes raisons… Mais ça veut pas dire que je me fais pas de soucis pour toi Maxim… » Dis-je calmement. Et sincèrement. Je m’intéressais à son sort, et le voir blessé comme ça, malgré tout ce qui s’était passé entre nous, était loin de me faire plaisir. « Toute façon comme j’ai pu croire que tu resterais avec une merde comme moi… Je… Je suis rien, juste un… Un bon a rien… ». Ca c’était nouveau par contre. Jamais il ne m’avait dit ça. D’où ça sortait ? Pourquoi disait-il ça ? Est-ce que cette image de lui-même avait été provoquée par notre rupture. J’espérais que non, car cela n’avait pas été du tout mon intention en rompant avec lui. Jamais je n’aurais dit qu’il était un bon à rien. Je pouvais, parfois, le dire de moi-même, mais jamais je ne l’avais dit de lui. « Quoi ?! Mais… Tu dis n’importe quoi Maxim ! Ca à rien à voir avec ça , c’est pas du tout pour ça que je suis partie ! Je n’ai jamais dit, ni pensé, que tu était un bon à rien ! » Répondis-je, sous le coup de la surprise. Qu’est-ce qui lui prenait ?
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Mer 20 Avr - 23:31 | |
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Until you're mine, I have to find a way to fill this hole inside . I've got to fight without you here by my side, until you're mine not gonna be even close to complete. I won't rest until you're mine, mine… | J’avais très souvent, au cours de ces trois dernières années, pensait a vouloir y rester. J’aurais préféré mourir, y rester une bonne fois pour toute, plutôt que de continuer tout ca. J’en avais marre de ne pouvoir plus rien faire, de devoir vivre avec ce taré, de devoir lui servir ses bières quand il le demandait. Je ne pouvais même plus jouer de batterie, la dernière fois que j’avais voulu en faire il était venu et avait planté la bague dans la peau d’un tambourin. Autant dire que je n’avais plus de quoi jouer et que depuis je n’y avais pas toucher. Je me rappelais il y a quelques années quand je jouais de la musique avec Kalei. J’avais toujours adoré ca, surtout quand je la regardais ce concentrer et que je me moquais d’elle gentiment. Entre nous, ca avait toujours été comme ca. On se taquiner, on se chercher, puis on avait fini par tomber amoureux. Et bien sur ca avait mal fini, comme pratiquement toutes relations qui se termine. Elle était partie, au départ je n’avais pas voulu y croire, mais elle était vraiment partie, pour de bon. Je me doutais ou elle était allez, chez sa mère, a Hawaii, mais je n’avais pas pu m’empêcher d’être blessé. En plus de tout ca elle avait toujours été la seule qui me sortais de la tête ce qui se passait avec mon père, elle avait toujours été la seule a pouvoir me faire penser a autre chose. Mais elle n’avait jamais su la vérité, mon père c’était toujours montrer ‘génial’ en sa présence et jamais je n’avais pu lui parler de tout cela. Elle avait toujours cru que je me battais, sans cesse. Alors que c’était une chose dont j’avais horreur, depuis toujours et encore plus depuis ce que mon père me faisait. Sur ce point Kalei me connaissait bien mal. Elle avait aussi pensée que je prenais de le drogue en journée, alors que c’était faux. Cela n’arrivait que de temps en temps, en soirée, pour oublier. Je m’étais d’ailleurs déjà demander pourquoi je n’en prenais pas tout le temps. Peut être que cela m’aurait donner la force de repousser mon père. Mais il était beaucoup plus costaud que moi, cela ne ferais surement qu’empirer les choses.
Plaçait devant moi, Kalei semblait s’inquiéter. Ou du moins c’est ce que je cru voir un instant dans ses yeux. Mais pourquoi s’inquièterait-elle après tout ? C’est elle qui m’avait quitté, elle qui était partie. J’avais peut être des fautes, j’en avais même surement, elle devait être partie a cause d’une chose que j’avais faite mais je n’arrivais pas a comprendre quoi. Je ne comprenais pas pourquoi elle était partie comme ca. Pourquoi elle m’avait laissé tomber. « J’avais mes raisons… Mais ça veut pas dire que je me fais pas de soucis pour toi Maxim… ». D’un sens je lui en voulais d’être partie, mais de l’autre je n’arrivais pas vraiment a lui en vouloir. J’étais prêt a lui pardonner, a retenter ma chance ave elle. Parce que je ne l’avais jamais oublié, je n’avais jamais pu l’oublier. Je l’aimais toujours… Même si elle ce n’était plus le cas moi je l’aimais toujours autant. Mais peut être c’était-elle rendue compte qu’elle préféré m’avoir comme ami, ou bien même ne pas m’avoir dans sa vie du tout. J’étais… Une tache ! « Dis moi pourquoi alors… Pourquoi t’es partie ? Je… C’est ma faute pas vrai… ? ». Voila ce que mon père avait réussit a faire de moi. Je me sentais coupable de tout ce qui arrivait autour de moi. Si elle était partie ca devait surement être a cause de moi. Baissant la tête je repris la parole en lui disant ce que j’avais toujours pensé depuis son départ. Comment avais je pu croire qu’elle resterait avec moi ? Kalei était une fille en or et je n’étais… Rien. Une tapette, une tafiole, un moins que rien. Mais jamais je ne m’étais montré ou sentit aussi…. Faible devant Kalei. Jamais je ne m’étais rabaissé devant elle. « Quoi ?! Mais… Tu dis n’importe quoi Maxim ! Ca à rien à voir avec ça , c’est pas du tout pour ça que je suis partie ! Je n’ai jamais dit, ni pensé, que tu était un bon à rien ! ». Je ne dis rien, rien sur ca en tout cas. Tout le monde pensait ca, alors elle aussi devait surement le penser, seulement elle ne voulait pas me faire de mal voila tout. Je ne devais pas être faible, pas aujourd’hui, pourtant je ne me sentais pas fort ce jour la. Je me sentais prés a craquer, prés a lui dire que j’avais besoin d’elle. « Je… J’aimerais seulement que… Que tout soit comme avant Kalei…. ». Je venais de lâcher sur le Cœur alors que c’était rare, très rare. Je ne disais pratiquement jamais ce que je ressentais. Je n’avais que très rarement dis ce que je ressentais aux gens. Même si Kalei avait bien été la seule pendant des années. Je ne la regardais toujours pas, tête basse, ma capuche sur la tête, cachant mon visage dans un sale état.
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Dim 24 Avr - 0:03 | |
| The past is never dead, it is not even past. Ma vie n’était pas passionnante depuis que j’étais arrivée à Hawaii. Mais ça me convenait. J’en avais fini avec le lycée et ne comptais pas aller à l’Université, bien que j’y ait été acceptée. pas pour l’instant, en tout cas. Tout ce que je voulais, c’était profiter un peu de ma jeunesse, et faire de la musique, de la danse, et de la photo. Rien d’autre ne m’intéressait vraiment, alors oui, j’aurais pu étudier l’une de ces choses à l’Université, mais je ne voulais pas gâcher le plaisir que j’avais à pratiquer ces activités en cours, et être contrainte à faire des choses qui ne feraient que me dégouter de ces passions que j’ai depuis si longtemps. Je préférais que cela reste un loisir, une passion. La contrainte ne ferait que tout gâcher. Alors en attendant, je ne faisais pas grand-chose de ma vie. Mais ça me convenait, j’avais du temps pour penser à moi; Peut être un peu trop d’ailleurs. Peut être devrai-je apprendre à surfer ?
Mais la tranquillité était terminée. Maxim était là et mes vieilles inquiétudes étaient réapparues avec lui. J’ignorais combien de temps il comptait rester, si c’était définitif où si il rentrerait à Newport après avoir rendu visite à ses sœurs. Mais cela ne changeait pas que sa présence m’avait immédiatement rappelé notre rupture, le bébé duquel j’avais avorté… J’y pensais souvent mais le voir rendait ces soucis plus présents encore, et plus intense. Et le voir avec la « gueule cassée » comme ça n’arrangeait rien. Je ne pouvais pas m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Je l’avais connu durant quasiment toute ma vie, et même si nous n’étions plus ensemble et que je ne voulais pas que nous le soyons, il me manquait depuis 7 mois. Sept mois sans le voir, durant toute ma vie, je n’avais jamais passé 7 ans sans le voir, ni sans nouvelles de lui. Jusqu’à ces derniers mois. Jusqu’à ce que je rompe avec lui, que je m’enfuie et avorte. Je n’avais jamais été du genre à fuir, jusqu’à ce jour là. Tomber enceinte n’avait jamais été prévu au programme, pas si jeune. Je n’étais pas prête à avoir un enfant, et encore moins seule. Et Maxim ne s’était pas toujours montré présent et digne de confiance durant les mois qui avaient précédé ma grossesse. Je regretterais probablement cette décision durant toute ma vie, mais c’était trop tard maintenant.
Mais j’étais bien décidée à ne pas laisser Maxim filer sans m’expliquer pourquoi son visage était dans ce état, et je l’avais empêché de partir, lui barrant le chemin. Mais la conversation dériva de sujet, et on en arrivait à parler de mon départ de Newport. Un sujet que j’aurais précisément préféré éviter. Il me reprochait d’être parti et demandait à savoir les raisons de ce départ. J’avais essayé d’éviter le sujet, mais il insista. « Dis moi pourquoi alors… Pourquoi t’es partie ? Je… C’est ma faute pas vrai… ? » Il semblait vraiment manquer de confiance en lui. Il n’avait jamais été très sur de lui, mais jamais il ne m’avait paru tant douter de lui. C’était ma faute. Je l’avais lâché sans lui donner aucune raison. Mais je ne lui en donnerais pas plus aujourd’hui… « C’est compliqué… J’avais besoin de partir, c’est pas de ta faute. » répondis-je. J’essayais de cacher, comme toujours, ce que je ressentait, parlant d’une voix la plus neutre possible malgré mon inquiétude, mon incertitude et mon incompréhension. J’étais inquiète pour lui, ne savait plus où j’en étais, et ne comprenait pas ce qui lui était arrivé et pourquoi il doutait à ce point de lui-même. Et je me sentais coupable. Mais je ne voulais rien laisser paraitre, parce que j’étais comme ça.
Je n’avis pas rompu avec lui parce qu’il était un bon à rien, j’avais toujours cru en lui, plus que n’importe qui. Parce que contrairement à beaucoup de gens, je ne m’étais aps arrêtée au fait qu’il pratique la danse, ou soit sorti avec un garçon. Je ne l’avais pas jugé comme les autres l’avaient fait, et j’étais restée son amie. Et était ensuite devenue sa petite amie. Et son ex… Comme tous les autres, ses anciens amis, je ‘lavais laissé tomber. Alors je me sentais responsable de ce manque de confiance en lui, j’étais convaincue que c’était de ma faute si il doutait tant de lui et se considérait contre un bon à rien. Bien sur, j’avais tenté de le convaincre du contraire, jamais je ne l’avais considéré comme tel et ça me faisait mal qu’il puisse penser ça de moi. « Je… J’aimerais seulement que… Que tout soit comme avant Kalei…. ». Instinctivement, je reculai d’un pas. Comme avant… tellement de choses avaient changé depuis « avant ». Maxim était resté tête basse et je restais silencieuse un moment. Il avait changé, j’avais changé… Tout avait changé. J’avais fréquenté quelques garçons depuis mon arrivée à Hawaii, mais ne voulais plus de relation sérieuse. L’amour fait souffrir. J’en avais souffert et je ne voulais plus que ça arrive. « Je… C’est du passé Max… C’est fini, c’est comme ça… » Fini-je par dire. Je croisais les bras sur ma poitrine, ayant de plus en plus de mal à montrer mon malaise… J’étais gênée, et ne savait pas vraiment comment réagir. Ce qui ne m’arrivait pas souvent, j’étais têtue et parlait beaucoup, sans me dégonfler. Mais là, c’était différent. J’étais destabilisée.
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM Sam 21 Mai - 22:29 | |
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Until you're mine, I have to find a way to fill this hole inside . I've got to fight without you here by my side, until you're mine not gonna be even close to complete. I won't rest until you're mine, mine… | Depuis que Kalei avait rompu je pensais souvent a Nate. Après tout il avait été mon premier amour et on dit souvent qu’on oublie jamais son premier amour pas vrai ? Eh bien je crois que c’était le cas. Mais je ne sais pas pourquoi je pensais a lui. J’avais aimé Kalei, vraiment, mais maintenant que nous avions rompu je me rendais compte que c’était peut être mieux que l’on reste amis, enfin si nous n’avions pas tout perdu, parce que Kalei refusait de me parler. Elle m’évitait depuis qu’elle savait que j’étais a Hawaii, puis après tout je lui en voulait alors si elle voulait m’éviter ben qu’elle le fasse. J’étais venu pour voir mes sœurs pas pour chercher des disputes et des prises de tête avec mon ex petite amie et ex meilleure amie. Rien que d’y penser cela m’énerver. Puis de toute façon si elle me voyait dans cette état j’allais surement encore avoir le droit a une moral parce qu’elle croirait que je me bas. Mais évidemment elle était la, en face de moi. Et je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir faible et de me dire que je pardonné trop vite. J’étais le seule de nous deux a apparemment vouloir que l’on redevienne amis. Elle avait l’air d’être très bien passé a autre chose, ce qui au fond me faisait mal. La seule qui avait toujours été la, ma meilleure amie, m’avait laissé tomber elle aussi alors que j’avais pensé que je pourrais toujours compter sur elle. « C’est compliqué… J’avais besoin de partir, c’est pas de ta faute. ». Il n’y avait pas que moi qui cachait ce que je ressentais. Kalei cachait bien ces émotions et cela avait le don de m’énerver. Puis je n’avais plus envie de me battre pour la récupérer après tout. Peut être qu’on était plus fait pour être amis c’était tout. « Ben bien sur…. ». J’étais pourtant sur que c’était ma faute si elle était partie. En fait je faisait fuir les gens. D’abord Isobel et Callie, puis Nate et maintenant Kalei.
Je voyais bien que les choses avaient changé, que Kalei avait changé. Et en réalité moi aussi j’avais changé depuis son départ. J’avais encore moins confiance en moi, et j’avais du mal a faire confiance aux gens. J’avais peur de m’attacher a nouveau puis de tomber a nouveau de haut quand on me laissera tomber. Je savais pourtant que s’attacher était humain, que je le ferais surement avec des personnes mais je ne voulais pas a vrai dire. Kalei n’était en rien dans le fait que je n’ai pas confiance en moi ou que j’ai l’impression d’être une loque, mais ca n’avait fait que me faire y croire plus fort. « Je… C’est du passé Max… C’est fini, c’est comme ça… ». Je venais de lui dire que je voulais que tout soit comme avant, mais en parlant de ca je parlais de notre amitié. Mais comme on dit on peut passer d’amis a amour mais pas de amour a ami pas vrai ? C’était ca que ce passé. On ne pourrait plus redevenir amis. « Je parlais de notre amitié… Mais faut croire que ca aussi on l’a perdu… ». J’avais envie de partir, de fuir. Je ne me sentais pas bien a ce moment même. Je n’avais pas envie de parler, ni même de penser. Je voulais juste cesser de me sentir abandonné, de me sentir trahit ou… Je voulais simplement cesser de penser tout court. Ca m’aurait vraiment aider a ce moment précis. Je soupirais légèrement puis fini par reprendre la parole. « Tu sais quoi ? Oublie… Laisse tomber. J’en ai marre de me battre pour essayer de garder les gens aux quels je tiens… ». Sur ces mots je commençais a m’éloigner, la contournant.
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| Sujet: Re: The past is never dead. It's not even past - MAXIM | |
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