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● DATE D'INSCRIPTION : 06/04/2011
| Sujet: Lacey Elena Perry - Turn up the lights in here baby. Dim 10 Avr - 22:39 | |
| « Turn up the lights in here baby. »“ HISTOIRE Installée confortablement au fond du canapé moelleux du salon de la maison familiale, la jeune Perry plia ses jambes tout contre elle et posa une vieille bande dessinée sur ses genoux (son support), puis sa feuille blanche. Stylo en main, elle le mâchouilla quelques secondes, pensive. La vieille demeure était silencieuse, et c’était le moment parfait pour faire ce dont elle avait eu envie tout au long de la journée : écrire à son frère. A peine rentrée d’une journée entre amis, Lacey avait filé manger un cookie après avoir vidé sa vessie. A peine cinq minutes plus tard, elle s’était lovée dans le canapé. Prête. Téléphone éteint, elle ne tenait pas à être dérangée. Pour quoi que ce soit. Par qui que ce soit. Après quelques secondes de réflexion, la pointe de son stylo-plume commença à crisser sur sa page.
Le 10 Avril 2011.
Cher Thomas,
Ferme les yeux… S’il te plaît, ferme les yeux, et oublie tout. Oublie ces dernières années, reviens en arrière… Encore plus en arrière que cela, je sais que tu peux le faire. S’il te plaît… Pour moi. Te souviens-tu ? Te souviens-tu de nos plus belles années ? Quand maman nous amenait au parc, que nous jouions pendant des heures et des heures dans le sable comme les deux enfants insouciants que nous étions ? Nous étions si bien, toi, avec ton petit pull marin que maman affectionnait tant, et moi, avec mon horrible robe à fleur… Nous étions beaux, innocents. Heureux. Je ne dis pas que nous ne sommes plus heureux maintenant mais avoue qu’aujourd’hui … C’est différent. Nous n’avions pas une vie parfaite. Nous n’étions pas très riches, maman faisait le travail ingrat de bonne à tout faire pour une riche famille –même si cette famille était charmante, certes, et papa… disons simplement que papa était là, sans vraiment être là. Ils se disputaient tout le temps d’ailleurs à ce sujet. Te souviens-tu ? Maman lui reprochait de ne pas assez s’investir. De ne pas être présent pour nous, à défaut d’être présent pour elle. Lui se contentait de lire son journal tout en sirotant son whisky premier prix. « S’investir »… A cette époque, on se regardait tous les deux, ignorant ce que ce mot voulait dire. Et puis finalement, en grandissant, nous avions fini par comprendre.
Quand papa a fini par quitter la maison, j’avais huit ans. Toi, avec tes quatre ans de plus, tu avais pris maman dans tes bras, l’avait serré tout contre toi. Je me souviens de ce jour. Tu portais encore un pull marin d’ailleurs… Je crois que maman aurait aimé naviguer. Mais elle ne l’a jamais fait. Dire qu’elle nous répétait sans cesse de « Rêver notre vie en couleur ». C’était, selon elle, le « secret du bonheur ». Est-ce que tu crois, toi, qu’elle à rêvé sa vie en couleur ? Moi non. Car maman n’était pas heureuse, et même du haut de mes trois pommes et demi, cela me crevait les yeux. Te souviens-tu pourtant comment on n’arrêtait pas de l’embêter. « Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre » m’a-t-elle confié il y a quelques mois. Je ne me rendais pas compte à ce moment là à quel point nous pouvions être durs. Moi je te suivais. Partout où tu allais, j’allais. Si tu criais, je criais, si tu tombais je... je riais ! Tu étais mon modèle, le seul homme de ma vie à cette époque puisque papa nous avais abandonné. Et puis… Et puis tu as fini toi aussi, par m’abandonner. Je ne te jette pas la pierre, loin de là. Je ne suis pas idiote, je sais que tu n’y es pour rien, que tu n’as pas voulu ça, que tu n’as rien décidé. Mais n’empêche que tu m’as abandonné. Tu m’as abandonné dès le premier rail de coke que tu as sniffé. Tu avais alors Quinze ans. J’en avais onze et sans que je puisse t’en empêcher, je t’ai regardé partir. Partir à la dérive. Au fond du gouffre. Tu tombais et moi… moi je ne riais plus.
Maman ne l’a pas vu arriver. Trop occupée à cumuler les boulots pour qu’on puisse manger à notre faim depuis le départ de papa. Papa. Nous ne l’avons jamais revu tu sais. Jamais. Encore aujourd’hui, j’ignore où est-ce qu’il est, ce qu’il fait. J’imagine qu’il a refait sa vie, dans une autre ville, avec une autre femme… d’autres enfants. Et après tout je m’en fiche… Enfin, c’est ce que je répète à tout le monde… mais il est bien évident que non. Quand c’est toi qui est parti… c’est moi qui ai serré maman dans mes bras. Je pleurais autant qu’elle ce jour là. J’avais treize ans. Mon père était parti et mon frère venait de mourir d’une overdose.
Son stylo se stoppa soudainement. Sa mâchoire crispée, elle porta une de ses mains à son cœur. Il tambourinait dans sa poitrine à une vitesse affolante comme si il allait exploser. Ce dont elle avait d’ailleurs l’impression. Pendant quelques secondes, elle resta immobile, soufflant doucement afin de faire partir cette douleur. Cette douleur qui la prenait nuit et jour, à n’importe quel moment de la journée. Et cela depuis plusieurs années maintenant. Après presque une minute d’immobilisation, la jolie brune se leva. Tant la douleur était insupportable, une petite larme apparu au coin de ses yeux. Une seule. L’unique qu’elle s’autorisait lorsqu’elle était seule. Traversant le petit salon, elle se rendit jusqu’à la cuisine et sortit un petit flacon d’un placard. Sans réfléchir, elle avala un cachet, accompagné d’un grand verre d’eau. Pourquoi avait-elle commencé cette bêtise alors que son frère en était mort ? Surement pour la même raison que Thomas. Elle voulait oublier sa douleur. D’ailleurs après ce cachet, la douleur disparue rapidement, la soulageant. Lacey reprit ensuite sa place dans le canapé, attrapa feuille et stylo et reprit là où elle s’était arrêtée.
Peu de temps après ton départ, maman a pris une décision importante. Nous allions déménager. Au revoir Chicago, elle voulait retourner à Hawaii, sa ville natale. Te souviens-tu de ces petites étoiles qui illuminaient ses yeux lorsque maman nous parlait de son enfance… ? Mais si, voyons, fais un effort Thomas, je suis certaine que tu peux encore revoir ses yeux briller. Quand maman m’a annoncé ça, tu te doutes bien que j’ai flippé. J’ai pleuré. J’ai hurlé. Après avoir perdu mon frère, j’allais perdre mes amis, mon école, mes repères. Mais à peine une semaine après être arrivée à Hawaii, mon discours n’était plus le même. Très vite, je me suis habituée à cette petite île et à ces habitants tous plus dingues les uns que les autres. Par moments j’avais l’impression de t’apercevoir à un coin de rue et cela me décrochait un petit sourire. Tu sais.. Je me suis bien intégrée. Je suis même devenue populaire ? Eh oui, je ne suis plus la Lacey soumise et timide que j’étais. Je suis devenue la « superficielle Lacey ». En fait, ça n’est pas vraiment moi. C’est plutôt mon groupe, les « Want you to want me » qui me forge cette réputation. Ici, ça me plaît, vraiment. Je suis heureuse du choix de maman.
Il y a six mois, maman s’est remariée. Elle était belle, et elle souriait. Je crois que c’était la première fois qu’elle était heureuse. Enfin, elle naviguait sur le bateau du bonheur. Nous avons emménagé dans la maison de Paul, son nouveau mari. Il est assez sympa. J’ai 21 ans maintenant. Si tu étais toujours de ce monde, tu en aurais 25. Je t’imagine beau, la peau légèrement bronzé, et ton regard de fou. Tu aurais certainement plu à mes copines, j’en suis certaine. Et gentil comme tu l’aurais été, elles n’auraient fait qu’une seule bouchée de toi… Cela fait maintenant 7 ans que tu n’es plus là. La vie a été dure sans toi. Tu me manque toujours, et je peux te promettre que jamais je ne t’oublierai. Je me suis habituée à ton absence. C’est bête à le dire mais parfois, j’ai l’impression que tu me manques un peu moins. Loin de moi l’idée de te remplacer pourtant, car je sais que jamais je ne pourrais trouver un frère comme toi. Nous avons vécu trop de choses ensemble pour que quelqu’un prenne ta place dans mon cœur. Même s’il n’est pas comme toi. Je me suis trouvée un ami, je lui ai raconté mon histoire. Je lui ai parlé de toi. C’est la seule personne. Son nom, c’est Iann. Je lui ai dit tant de chose et pourtant, je lui cache encore tant. Oui, même si le nouveau mari de maman nous rapporte énormément d’argent puisqu’il est plutôt riche, je veux vivre par mes propres moyens.. Il me faut donc de l’argent. J’ai donc décidé de devenir stripteaseuse dans un bar. Personne ne le sait, encore heureux, c’est tellement gênant mais c’est le seul boulot qui rapporte et ne me fait pas perdre ma journée. Tu sais bien à quel point j’ai de l’ambition, je suis forte. Mais en ce moment, je craque, je n’en peux plus. Je fais comme si tout va bien alors que c’est la catastrophe . Je danse telle une pute dans des bars, je me drogue et mon rêve s’envole. Tu sais bien que je rêve depuis toute petite de devenir une surfeuse professionnelle mais je ne suis pas prête d’y arriver. Je suis foutue, absolument foutue. Et si je termine comme toi ? Pauvre maman.
Aujourd’hui, j’ai décidé d’arrêter de t’écrire. Maman m’a dit que c’était ridicule. Qu’on n’écrivait pas de lettres à quelqu’un de mort puisque l’adresse du paradis était inconnue. Mais surtout parce qu’il fallait que j’arrête mes sottises et qu’enfin, j’accepte que tu ne sois plus prêt de nous. Alors je vais suivre ses conseils. Cette lettre et la dernière que je t’écrirai. Et comme à chaque fois, je la glisserai dans la petite boîte à chaussures sous mon lit, entre les centaines de lettres qui s’y trouvent déjà et qui te sont toutes destinées. Thomas, quoi qu’il arrive, n’ait pas peur. Car d’où que je sois et où que tu sois, sache que jamais je ne cesserai de penser à toi.
Ta Lacey. .
| “ INFOS Âge: 21 ans. Date de naissance: I17 mai 1990. Orientation: Hétérosexuelle. Situation amoureuse: Célibataire ! Pays&ville d'origine: Chicago. Groupe: What you to want me. Avatar: La jolie Mila Kunis.
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“ VOUS SELON EUX Sa mère : Lacey, ah ma petite Lacey. Elle est tellement fragile. La départ de son père, la mort de son frère. Ca l’a anéanti ! Moi, je m’en voulais tellement, je n’ai rien vu arriver, j’étais trop occupée par mon travail. Depuis que je me suis remariée, j’ai l’impression qu’elle va mieux. Mais je la vois presque plus, ma petite Lacey. Elle a grandi.. D’ailleurs, elle est devenue tellement belle. Petite, elle était renfermée et timide, elle ne parlait presque qu’à son frère qui lui était, au contraire, populaire. Heureusement qu’elle ne suit pas le chemin de celui-ci. Elle est restée la jeune femme calme et attentionnée qu’elle était. Elle m’a toujours aidé dans mes boulots, elle est adorable et serviable. Elle est très intelligente, elle ne m’a jamais ramené un mauvais bulletin. D’ailleurs, je me demande comment elle a fait avec tout ce qui lui est arrivé, à cette pauvre petite. Aujourd’hui, elle ne souhaite plus qu’une seule chose, vivre de ses propres ailes, je la laisse faire. Je lui fais confiance. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle s’en sortira dans la vie, elle est tellement ambitieuse !
Un ex : LACEY, ahah. On ne peut même pas dire que c’était mon « ex ». Ouais, on était ensemble mais deux semaines, quoi. Et elle faisait absolument tout pour m’éviter ! Et quand j’arrivais à la voir, on ne parlait pas, non, on passait aux choses sérieuses.. Vous voyez ce que je veux dire ? Ahah. Moi, j’aurais aimé lui parler, l’aimer, qu’elle se confie à moi mais IMPOSSIBLE, elle ne voulait pas d’une relation sérieuse. On dirait qu’elle ne veut pas s’attacher. Elle ne voulait pas me parler de son passé, elle s’énervait toujours quand je lui posais des questions sur sa vie donc .. J’imagine qu’elle a du souffrir ? Lacey, c’est une femme vraiment adorable, très ouverte, elle n’a pas froid aux yeux. Elle sait mentir, je vous jure qu’elle sait vraiment bien mentir ; quand il s’agissait de trouver des excuses pour ne pas me voir, qu’est-ce qu’elle était douée ! Sinon, je n’ai pas vraiment appris à la connaître, elle ne s’ouvrait pas à moi mais je peux vous dire que je me suis attachée à elle. Elle est très attachante.
Le craignos du lycée : Cette fille, nan mais je vous jure ! Elle ne fait que s’amuser. Petite vie parfaite, ouais ! Elle n’a pas l’air de manquer d’argent, elle est belle, tout le monde la connaît, les gens l’envient. Pff. Une grosse fêtarde, toujours de la partie ! Elle sait s’amuser. J’étais une fois à une fête avec elle, enfin, je l’observais quoi .. Et elle était carrément bourrée, des tonnes d’amis autour d’elle. Ils semblaient heureux, ils s’amusaient. C’est le genre de fille à parler à tout le monde, elle est très extravertie. Sinon, elle est vachement superficielle. Toujours bien coiffée, bien habillée. Bref, vous voyez le genre quoi.
Son dealer : Pourquoi est-ce qu’elle se drogue ? Je ne sais pas mais en tout cas, à chaque fois qu’elle vient me voir, elle arrive les larmes aux yeux. Elle semble tellement fragile, j’ai toujours envi de la serrer contre moi. Quelque chose ne va pas dans sa vie, elle a l’air malheureuse. Il faudrait lui venir en aide mais j’ai bel et bien l’impression qu’elle ne parle pas facilement de ses souffrances. Pauvre fille.
“ VOUS DERRIÈRE L'ÉCRAN Pseudo: Léa Âge: 17 ans. Avatar: Mila Kunis. Double compte?: (si oui, qui?) Nop. Fréquence de connexion: 7/7 PI ou Scénario?: Scénario . Un dernier commentaire?: Ce forum , hmm, très intriguant. Coup de cœur en fait ! Cela fait maintenant deux ans que je n’étais plus sur des forums et je suis tombée par hasard sur celui-ci et le contexte m’a immédiatement plu et le scénario encore plus donc me voilà ! ( faudra pas m’en vouloir si j’ai du mal à me remettre dans le bain des forums.. ) |
Dernière édition par Lacey Elena Perry le Lun 11 Avr - 10:44, édité 3 fois |
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